samedi 29 septembre 2018

L'Écologie !

    Nul être humain sensé ne peut prétendre que le monde se porte bien, que les hommes ont un comportement irréprochable vis-à-vis des ressources tant minérales que végétales, tant solides que liquides, tant alimentaires que sources d'énergie.
  
    Mais pourquoi faut-il obligatoirement associer l'idée que changer nos habitudes de consommation modifiera les changements climatiques, les arrêtera ?

    Oublions-nous que les mammouths ont sans doute disparus, entre autres causes, à la suite d'un réchauffement rapide du climat il y a entre 12 000 ans et 3 700 ans (ce sont les mammouths nains du nord de la Sibérie qui survécurent le plus longtemps)*? Qu’auparavant ils s'étaient adaptés à diverses variations climatiques, tant glaciations que réchauffements, en modifiant leur système pileux ?

   Quelles pourraient être les causes anthropiques de ces diverses variations ? L'industrialisation à outrance des sociétés nomades des steppes ? La cuisson au feu de bois générant du CO2 les climatologues du GIEC doivent y penser.

    Quant à nous climatosceptiques, nous pensons que l'homme doit s'adapter au changement climatique actuel et doit protéger les ressources de la planète s'il veut que survive son espèce. Ils ne doit pas tenter d'enrayer les changements climatiques, actuels ou futurs, il doit modifier son mode de vie.

    Il faut arrêter de dire "Sauvons la planète !", elle ne sera jamais en danger, à cause des hommes en tout cas. Il faut se demander "Comment assurer la survie de l'espèce humaine ?" Enfin si elle vous tient à cœur.



* - (Extrait Wikipedia)
Voici treize mille ans, la température et l'humidité ont commencé à augmenter globalement, permettant la migration vers le nord des plantes comestibles. Dans un premier temps, les grands mammifères du Nord ont pu tirer parti de cet accroissement de nourriture disponible, mais le changement climatique a fini par les mettre en danger.
Les nouvelles conditions météorologiques avantageaient les arbres qui ont prospéré au détriment des étages inférieurs dont se nourrissaient les mammouths et les autres grands mammifères. Certains animaux, comme le bison et le wapiti, se sont adaptés à la nouvelle situation, mais d'autres, comme les mammouths, ont été décimés et ont fini par s’éteindre.
L'augmentation de la température (6 ° C entre 13000 et 8000 av. J.-C.) aurait lourdement affecté les mammifères adaptés au froid, causant finalement leur extinction. [...] .  Pour autant cette raison, l'augmentation de température, n'est pas à elle seule une explication suffisante.

samedi 8 septembre 2018

À la lumière des Lumières.

     Parfois je crains que ceux que nous appelâmes les Lumières au XVIIIe siècle n'aient une forte tendance à se retourner à maintes reprises dans leur tombe respective. Cela doit être fatigant à force.

     Je lisais dernièrement, pas plus tard que ce matin, que deux Belges francophones à défaut d'être francophiles voulaient introduire une nouvelle réforme de la langue française.

     Soutenant que nos élèves ne comprennent rien aux règles d'accords des participes passés utilisés avec l’auxiliaire "avoir", il suffirait de rendre ceux-ci, les participes passés, invariables pour palier à cette incompréhension si nuisible à la bonne santé mentale de ces dits élèves.

     Pourrions-nous alors toujours appeler "participes passés" ces participes passés car en fait ils ne participeraient plus autant à la bonne compréhension de la phrase. En effet, si je lis : "Ils les ont finalement achetées ..." dans un texte où il est questions de possibilités d'achats d'objets masculins ou féminins, d'un seul objet ou bien de plusieurs, je sais qu'il est dans ce contexte question de plusieurs objets féminins. Si je lis : "Ils les ont finalement acheté ...", je sais toujours qu'ils s'agit de plusieurs choses de par l'utilisation de l'article "les" mais ne sais plus s'il s'agit de fleurs ou de livres. La participation du participe à la compréhension devient donc partielle.

     Il faut dire qu'aujourd'hui si l'on écrit "cet homme les a aimé de tout son cœur" la moralité n'en prendra plus un coup. Car l'homosexualité est monnaie courante et ne pose plus aucun problème, comme par ailleurs la transsexualité. Mais les féministes endiablé.e.s (petite entorse à mes règles) ne vont-ils pas râler, en effet pourquoi "aimé" et non "aimée", bon sang, pourrait dire Georges qui n'en était pas un mais une, que voici un nouveau souci.

     N'avez-vous pas, mesdames et messieurs les réformateurs, trop envie de vous faire valoir comme des descendants qualifiés de ces Lumières qui si elles nous sortirent de l'obscurantisme, qui paraît-il régnait à cette époque, eurent le bon goût de le faire élégamment et sans vouloir dépouiller la langue au point de la rendre insipide et, pire, quasi incompréhensible.

    Toutes ses réformes, qui visent aussi à rejeter l'usage du passé simple à oublier les accents circonflexes dans certains cas, ..., ne servent pas la langue française mais bien la bêtise. Et celle-ci est plus dangereuse que l’analphabétisme. Qu'un élève médiocre fasse des fautes car il ne comprend pas certaines règles de base de la grammaire est bien moins dangereux que de lui enseigner une langue aseptisée et mise à son niveau car alors il se croira capable, réfléchi et intelligent et commettra un grand nombre de bêtises tout en étant certain d'être dans son bon droit car "à niveau".

samedi 1 septembre 2018

Parlons peu, écrivons mieux !

     N'est-il pas incroyable que de nos jours, début du 21eme siècle les élèves qui arborent fièrement un bac littéraire, avec ou sans mention, soient incapables le plus souvent de rédiger un simple courrier dans un français correct ?
    Pire, soient incapables de parler la langue de Molière, Hugo, France sans l'écorcher pitoyablement même en faisant des efforts !
   Les académiciens et autres grands de la langue française croient pouvoir résoudre cela en faisant évoluer les règles de grammaire, syntaxe ou orthographe. Un "ane ne serait plus un âne", exemple inventé car la réforme ne retire pas l'accent circonflexe du "a" pour l'instant, si l'on en croit la volonté de ces personnes dont Najat, fleuron de la culture française s'il en est, de réformer l'orthographe. Najat et ses "cinq Z'années de la droite". Mélenchon et son "Je suis plus nombreux que jamais !" sont les personnes à suivre lors d'une telle réforme.
Ces réformes, proposées par l'Académie française en 1990, ne sont entrées , plus ou moins, en vigueur que sous Najat en 2016. Car en 2008 on demandait seulement aux professeurs enseignant la langue française d'en tenir compte. En 2016 un nouveau pas est franchi et, de la primaire au collège, la consigne devient :"L'enseignement de l'orthographe a pour référence les rectifications orthographiques publiées par le Journal officiel de la République française le 6 décembre 1990". il faut dire que la rédaction de ces programmes elle même ne respectait pas les nouvelles normes orthographiques et qu'il a fallut les relire et réécrire jusqu'à une troisième mouture enfin conforme.
    Mais ce qui gêne surtout dans cette réforme c'est la volonté de simplifier une langue qui, si elle est effectivement complexe, n'est pas difficile, j'en veux pour preuve que courant du 20eme siècle, jusqu'en 1975 dirai-je, tout élève terminant le cycle de l'enseignement primaire écrivait correctement le français et le parlait tout aussi correctement. S'il le désirait et il est vrai recevait à son domicile l'éducation voulue. Cycle qui a l'époque était à la charge d'instituteurs et non de "professeurs des écoles", appellation uniquement plus pompeuse et sans intérêt.

    Une autre appellation me dérange, pourquoi appeler le ministère en charge de l'instruction des élèves le ministère de l'éducation nationale ? N'est-ce point à la famille d'éduquer les enfants ? Le rôle des instituteurs et professeurs ne devrait-il pas se borner à rappeler, si besoin l'est, certaines règles de bienséance et à instruire ? Il est vrai qu'en ce début de siècle nombre de familles abdiquent et laissent leurs rejetons parfaire leur éducation seuls, qui dans la rue, qui sur internet, qui, plus rarement, dans les livres adéquats.
    Celles qui n'abdiquent pas, recherchent souvent les écoles privées où semble-t-il les maîtres dispensent encore un enseignement de qualité nettement supérieure.
   
    Ne suffit-il pas de lire la plupart des articles rédigés par nos journalistes pour se rendre compte de la déliquescence de l'usage de la langue. Rares sont ceux qui ne comptent aucune faute ! Manque de relecture, je-m’en-foutisme, instruction à revoir , je penche pour les trois hypothèses.